Le serveur PDM, via la DB, sait à tout moment quelle action est effectuée sur un document par chaque utilisateur. Il gère en plus le flux documentaire entre lui-même et les stations TopSolid présentes sur le réseau. Les fichiers ‘physiques’ sont donc inaccessibles par les utilisateurs ce qui résout le problème d‘instabilité des dépendances de fichiers de TopSolid v6.
Le cycle de vie d’un document TopSolid (création, modification, évolution d’indice, etc.) se fait par l’intermédiaire d’un jeu de ‘va-et-vient’ entre la station utilisateur et le serveur PDM. Chaque station possède sa propre zone de travail locale où sont créés ou modifiés les documents. Lorsqu’un document est mis au coffre, il transite de la zone de travail locale vers le coffre : c’est un check-in. Et inversement dans le cas d’une modification, il revient du coffre vers la zone de travail locale : c’est un check-out.
A chaque mouvement de coffre (check-in/check-out) une copie incrémentée du document est créée, ce sont les révisions mineures. Tout document TopSolid possède au minimum une révision majeure (version ou indice) avec une révision mineure (‘0’ à la création). Lorsqu’un document est validé, sa révision majeure est figée. La prochaine modification créera une nouvelle révision majeure incrémentée avec son propre cycle de révisions mineures.
Toute création ou modification de document étant effectuée dans la zone de travail locale d’une station, les autres utilisateurs, s’ils travaillent dans le même projet, ne peuvent voir la dernière révision que lorsque celle-ci est mise au coffre.
Cependant ils sont informés en temps réel via des icônes en face de chaque document.
Ci-contre la structure des révisions d’un document avec, à gauche, un assemblage ‘Frein Avant’ en cours de modification.
Une nouvelle révision mineure ‘4’ de la révision majeure ‘A’ est en cours de création. A droite, un autre utilisateur voit uniquement la dernière révision mineure ‘3’ entrée au coffre, mais il est informé de la modification en cours du document par une icône.